Qui suis-je, en un texte.

16 janvier 2014

Moi dis toi dis.


Il est tard, nous rentrons après une soirée délicieuse dans un bon restaurant. Notre petite marche nocturne nous a rempli les poumons d'air vivifiant. Nous entamons l'ascension dans notre tour où le bonheur habite sous les toits. Je fais une pause dans le vieil escalier. Une marche ne sera pas de trop pour être à la bonne hauteur. Je t'attire lentement contre moi pour goûter à l'amour en un baiser. Tu me le dépose entre les lèvres et nous nous accordons quelques secondes pour savourer la douceur de notre point de rencontre. A ton tour, tu montes la marche et je me retrouve plus petite. Tu sais à quel point j'aime ce sentiment quand je suis dans tes bras. Tu en profites pour resserrer ton étreinte et me pousses en arrière. Mon corps épouse le mur, ou presque. Tu glisses une main dans la cambrure de mon dos. L'autre remonte le long de mes courbes pour courir dans mon cou. Tes doigts habiles me provoquent des frissons et tes baisers parsemés s'emparent de ma nuque. Mes longs cheveux ne te manquent pas. Au contraire, tu es ravi de ne plus en manger autant. S'ensuit une escale le long de mon oreille. Tu me susurres le prénom que tu m'as trouvé et je fonds à ce son pourtant familier. Tu cherches mon regard et je peux enfin plonger dans le tiens. Ce contact visuel me fera toujours le même effet. Ton visage change dans ces moments là. Je crois n'avoir rien vu d'aussi beau. Ton sourire est plein de promesses. C'est ce que je préfère chez toi. Ces deux endroits de ton visage qui me connectent au plus profond de moi, à toi. Ils ont marqué ma mémoire. Pour rien au monde je ne veux oublier cette image. Je prie très fort pour que cela n'arrive jamais. Je te prends par la main et nous reprenons notre pas de deux. La porte de l'appartement attend patiemment que je sorte ma clef. Ce geste fait plus de bruit dans mon cœur que celui du cliquetis. Nous n'allumons pas pour ne pas brusquer nos pupilles. Je te vois parfaitement même dans la pénombre. Je connais chaque parcelle de ta peau et je peux fermer les yeux sans être déboussolée. Je te suis dans notre bulle parfumée. JetaimeJetaimeJetaime.