Qui suis-je, en un texte.

29 avril 2012

Problème du fond le.

Tout ce qui est différent fait peur. La faute à qui ? Aux parents, probablement. S'il on éduquait les enfants dès leur plus jeunes âges, on éviterait ce choc de personnalités. J'ai longuement cherché ce qui n'allait pas chez moi. Comme tout le monde, j'ai d'abord rejeté la faute sur l'autre. Et puis, je me suis mise à écrire, pour me trouver des réponses parce personne ne m'en donnerait. Face à cette dure réalité, j'ai compris que j'avais des défauts plutôt majeurs et handicapants pour être une bonne personne. Je ne suis pas joviale, je ne suis pas très sociable, je déteste à peu près la moitié de la planète (et ça ne va pas en s'arrangeant) et pour finir, j'ai une âme relativement artistique. Ce dernier point fait plus peur que les autres. Oui, vraiment. Alors, ayant élucidé mon propre mystère, j'ai entrepris certaines relations et toutes se sont soldées par des échecs. On pourrait prendre un chapeau et mettre des tas de raisons dedans et choisir une main innocente. Et statistiquement, s'il on faisait le test avec plusieurs mains dites innocentes, on arriverait au même résultat. Le premier mot qui sortirait du chapeau : tu écris des textes sur ton blog que je ne comprend pas. Le deuxième : j'arrive à cerner tout le monde sauf toi. Le troisième : je n'ai pas l'âme d'un artiste, on est pas sur la même longueur d'onde. Bon. A force de me sortir toujours la même rengaine, j'ai l'impression de vivre seule dans mon monde et que je suis et resterai une personne incomprise. Ça me fait rire cinq minutes. Pourtant, constat aussi triste qu'il soit, je crois que c'est vrai. Je crois que je fais peur. En maternelle, ça allait à peu près, bien que j'avais une timidité maladive. Au primaire, je me suis fais des amis. Au collège, j'avais un groupe d'ami. Au lycée, stop, bam, plus personne ne vient vers moi. On me regarde passer, on m'observe, on parle de moi, je le vois. Parfois, on m'avoue que je suis peu abordable car j'ai un air hautain. A l'IUT, toutes les filles se parlent, deviennent amies et m'excluent. Les garçons me parlent parce que j'ai l'air cool et que je ne ressemble à aucune fille de la classe. A la fac, plus personne ne vient vers moi parce que je fais peur, je m'habille en noir et en psycho, personne ne s'habille en noir. Alors, ce blog, il restera secret pour les personnes de mon entourage (physique) le plus longtemps possible. Parce que j'en ai marre qu'on analyse mes moindres petites phrases, qu'on trouve des sous-entendus là où il n'y en a pas. Bref, je suis jeune, j'ai des qualités et des défauts mais personne ne m'aime. Pauvre de moi. Pour résumer, mon caractère saillant, c'est mon boulet attaché à la cheville, en quelque sorte.