Qui suis-je, en un texte.

26 avril 2012

Matière en l'entrée.

    Mon clavier s'enflamme. Les lettres espacées de mon pc semblent renouer avec mon envie d'écriture. J'ai soudainement envie de raconter comme ça bouillonne au fond de moi, à cet instant. Des mois se sont écoulés sans une once de manque. Au final, tout est question de période de notre vie. Au fond, tout ce qui nous relie à l'écriture, c'est cette soif d'amour. Cette quête du bonheur que tout être humain veut acquérir. Tout peu paraître bien pâle quand personne ne s'intéresse à vous. J'ai toujours eu ce problème. Un brin d'entrain et je me retrouve à parader devant la foule.

    A ce moment, j'ai l'impression que l'eau de mon corps se met à bouillir, que ça commence à faire des bulles, que le feu est trop fort et que j'ai cassé le bouton de réglage. Ça va déborder et franchement, ça me déplait. Comment peut-on passer d'un coup d'une mer sans vague, à un ras de marrée ? C'est un peu ça, ce qu'il se passe.

    J'ai un passé de mots virtuels assez volumineux. S'il existait une bibliothèque des mots, j'occuperai un bon rayon. Mais je dois faire exprès de m'engager dans des chemins sinueux. C'est comme mettre vos plus belles chaussures alors que vous allez faire une ballade en forêt après une journée de pluie. Vous gardez espoir que vous éviterez la terre tout en sachant, qu'à un moment, le parcours d'aventure à travers les bois sera inévitable. Mais bref, reprenons. Je suis la Dame Diaphane aux mots fantômes. Si vous me lisez au fil des jours, vous comprendrez bien pourquoi.

        Comme je l'ai dis, je bouillonnais. Parce que j'ai l'impression, une fois encore, que certains sentiments m'échappent. Ça se rapproche et puis ça court au loin. 

Une vague. Ma vie est une vague.